Le développeur back-end est un développeur qui réalise l’ensemble des fonctionnalités d’une application. Le profil du développeur web est celui d’un technicien ou d’un ingénieur capable d’analyser les besoins des clients consignés au préalable dans un cahier des charges par le chef de projet. Il préconise et met en œuvre une solution technique pour concevoir des sites sur mesure ou adapter des solutions techniques existantes.

Ses missions :  

  • L’analyse des besoins 
  • Le choix de la solution technique 
  • Le développement de toutes les fonctionnalités techniques du site 
  • Le respect des bonnes pratiques de codage 
  • Les tests et la validation des fonctionnalités développées

De façon complémentaire, il participe aussi à :

  • La formation du client lorsque le site internet lui est livré
  • Support technique tout au long de la vie du site internet 
  • Corrections des problèmes remontés par le client

Après quelques années d’expérience, le développeur peut évoluer vers le poste de directeur technique ce qui l’amènera à asseoir son niveau d’expertise en développement et éventuellement à encadrer une équipe de développeurs.

Lors de la phase de conception, le développeur web analyse le projet qui lui est confié, en fonction des besoins des utilisateurs, consignés dans un cahier des charges techniques. Il étudie les étapes de fonctionnement du site, puis détermine une solution technique. Il peut alors décider de réaliser l’ensemble du site à partir de zéro, ou bien choisir d’adapter une solution existante de type Framework ou CMS (Content Management System).

En informatique, les métiers évoluent rapidement. Il y a quelques années, les intégrateurs HTML côtoyaient les développeurs Back-End pour créer des sites Internet. Mais c’était sans compter l’arrivée du développeur Front-End, à mi-chemin entre ces deux métiers.

Si le développeur Back-End travaille dans l’ombre, ce n’est pas le cas du développeur Front-End. Sa mission est de rendre les sites Internet ergonomiques et accessibles pour les internautes en développant une interface claire, rapide et facile à utiliser. Sachant que, de nos jours, les sites Internet doivent être accessibles quel que soit le navigateur utilisé par les utilisateurs.

Au quotidien, le développeur Front-End s’occupe de programmer l’interface des sites Internet en fonction du cahier des charges des clients et des impératifs liés à l’accessibilité et à la compatibilité entre les navigateurs.

Le développeur Front-End doit absolument posséder des compétences en HTML5 et en CSS3. D’ailleurs, il doit continuellement mettre à jour ses connaissances, car les évolutions sont très rapides. Mais la connaissance du HTML5 et du CSS3 n’est pas suffisante : il doit parfaitement maîtriser les normes du W3C (même si là aussi, une veille poussée s’impose) pour rendre les sites accessibles. Il doit aussi parfaitement connaître les navigateurs ainsi que leurs spécificités pour développer des sites Internet fluides et agréables à utiliser pour tous les utilisateurs.

Le designer UI  s’occupe du lien entre la machine et l’homme. Il est en charge de la conception générale de l’interface, de la clarté de la navigation, de l’optimisation des parcours et aussi de la qualité des contenus. Son objectivité est l’efficacité. Il organise des éléments graphiques et textuels sur la base de normes techniques.

Le designer UX  a pour objectif d’insérer du storytelling  dans une expérience d’utilisation pour faire naître de l’émotion chez l’utilisateur ; son rôle est donc plus stratégique.Il prend en compte les attentes et les besoins de l’utilisateur. Il doit rendre le site facile à trouver, accessible, créer la confiance, facile à prendre en main, crédible et productif.

Le chef de produit web est avant tout un chef d’orchestre à la fois fort en technique internet et passionné de marketing et a un champ d’action très large, tant sur le plan des supports utilisés que sur celui des actions à effectuer.

Le chef de projet web commence par recueillir les besoins, évalue la faisabilité technique du projet et sa pertinence en fonction de l’environnement économique et de la stratégie de l’entreprise. Sans oublier la prise en compte des tendances du web.
Il dresse le cahier des charges, établit la ligne éditoriale et le plan de production du site, élabore le planning et le budget.

Ensuite, pendant la phase de développement, il coordonne et encadre les équipes techniques et les différents intervenants.
Il veille au bon déroulement de toutes les étapes de la production et maîtrise les délais et les coûts.

Le chef de projet web travaille donc à la charnière des différents métiers qu’il encadre. Sans être un expert du graphisme ou de l’informatique, il doit connaître l’essentiel des logiciels  et des langages utilisés mais également avoir le sens de l’animation d’équipe, de l’encadrement et de la communication.

Le développeur full-stack est un métier qui s’est beaucoup développé, ces dernières années, très demandé par les startups qui ne peuvent pas se permettre d’embaucher plusieurs développeurs.

Les missions du développeur full-stack sont très diversifiées, mais elles dépendent aussi beaucoup des besoins de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il peut aussi bien travailler sur le back office du site que sur le front end. De même, il peut se charger de l’architecture du site, de l’expérience utilisateur et même de l’intégration. Un véritable touche à tout qui peut sembler être un OVNI, alors que la tendance, depuis quelques années, est à la spécialisation des développeurs.

Le développeur full-stack doit maîtriser les principales technologies et les principaux langages de programmation actuellement utilisés s’il veut pouvoir à la fois intervenir sur le frond end et le back end des sites Internet ou des applications. Ce professionnel doit donc posséder des compétences généralistes. Il doit aussi savoir faire preuve d’adaptation, car dans la même journée, il peut être amené à travailler sur des missions vraiment très différentes les unes des autres.

L’architecte web est un expert technique qui considère ses projets non pas comme un aboutissement mais comme une étape du cycle de vie du Système d’Information (SI) des clients. Pour cela, il doit :

  • Anticiper les évolutions technologiques
  • Mettre en place le plus de généricité et d’abstraction possible
  • Faire la liaison entre les développeurs, les chefs de projet et les experts métier
  • Avoir un rôle d’évangélisation technologique et un sens aigu de la communication
  • Etre le garant de la pérennité de l’architecture technique du système d’information de l’entreprise et des choix adoptés
  • Avoir une culture souvent mixte

 

  • On voit donc au travers de ses différentes attributions que l’architecte n’est pas seulement un technicien mais plutôt un technologue à qui l’on demande d’être capable d’anticiper à la fois l’évolution des technologies et les besoins des utilisateurs. Cette capacité d’anticipation et son positionnement transverse auprès des chefs de projets, de la maîtrise d’ouvrage et des exploitants lui permet de faire respecter les grandes lignes stratégiques de la Direction du Système d’Information(DSI).
  • Un architecte n’intervient pas uniquement en début de projet, mais tout au long du projet pour assurer la mise en application de la conception et de l’architecture. Il se doit également d’être constamment à l’écoute des besoins et des contraintes pour adapter les solutions si besoin est.
  • Souvent un architecte sera à l’initiative de la création d’un framework maison, ce qui représente une part non négligeable de la capitalisation technique au sein d’une entreprise.

Le webdesigner est chargé de réaliser la conception d’une interface web : l’architecture interactionnelle, l’organisation des pages, l’arborescence et la navigation. Il s’agit d’une phase essentielle dans la conception d’un site. La conception d’un design web tient compte des contraintes spécifiques du support internet en termes d’ergonomie, d’utilisabilité et d’accessibilité.

Le webdesigner intervient dès le début du projet, il élabore la maquette et produit les différents éléments graphiques du site. A la fois artiste et informaticien, il conçoit l’identité visuelle et la charte graphique des sites sur lesquels il travaille, tout en tenant compte des spécificités techniques du web. À partir de la demande du client, il fait une traduction artistique globale, en lien avec le contenu du site. Créatif et novateur, les priorités du webdesigner sont : le respect du cahier des charges du client et la séduction des futurs utilisateurs des pages web.

L’objectif du webdesigner est de valoriser l’image de l’entreprise ou de l’organisation grâce aux éléments graphiques du site et de permettre ainsi de renforcer son identité visuelle et de procurer un sentiment de confiance à l’utilisateur. Il est chargé :

  • De cibler les besoins de l’entreprise en prenant en compte l’image institutionnelle, l’objectif marketing et les moyens techniques et financiers.
  • D’établir la charte graphique et l’identité visuelle du site web.
  • De réaliser la maquette : choisir la place des photos, la taille des caractères, les couleurs.
  • De concevoir les illustrations, les animations, les typographies.
  • De respecter les contraintes ergonomiques définies lors de la création du projet.
  • D’assurer le suivi et la mise à jour de tous les éléments graphiques.
  • Dans certains cas, de chercher à développer la fréquentation du site web par les techniques de référencement.

L’intégrateur web a pour mission de réunir, puis d’assembler les différents éléments qui composent un site, de la mise en pages générale jusqu’aux animations graphiques et sonores.

 

Pour monter des pages web intégrant des images ou des tableaux, il utilise différentes technologies de web dynamique et d’animation. Il établit aussi des liens hypertextes doit s’assurer de la compatibilité du site avec toutes les plates-formes (PC, portables, tablettes…). Pour cela, il effectue de nombreux tests et, le cas échéant, crée des correctifs.

Souvent associé à la phase de réflexion qui précède le début du développement, il doit comprendre les besoins exprimés par le chef de projet, le directeur artistique ou le webmestre avant de proposer des solutions techniques. Il peut aussi être amené à assister les développeurs et les infographistes en les conseillant sur les formats, les tailles ou les compressions de fichiers.

 

L’intégrateur est d’abord un technicien polyvalent qui maîtrise différentes sortes de logiciels, mais il doit également posséder des qualités artistiques. Pour actualiser en permanence ses connaissances en matière de programmation et de design web, il doit se montrer curieux et capable d’apprendre vite. Une veille régulière est indispensable. 

À la fois autonome et capable de travailler en équipe, il possède des qualités d’adaptation et de souplesse. Il doit ainsi être capable de comprendre et de définir les contraintes techniques liées aux projets qu’on lui soumet. Même s’il a le souci de créer un site harmonieux et esthétique, il doit conserver une grande rigueur.

Le développeur d’applications mobiles effectue la réalisation technique et le développement informatique d’applications pour mobiles, smartphones et autres tablettes. Il peut s’agir de la création d’une application de toutes pièces, de l’adaptation d’un site web à l’une de ces plates-formes, ou encore de l’optimisation d’une application déjà existante.

 

Pour cela, il doit respecter un cahier des charges. Il réalise ensuite des programmes informatiques spécifiques et définit toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l’application mobile.

Le développeur doit anticiper les évolutions éventuelles de son application et les problèmes possibles en faisant de nombreux tests. Il doit en outre prendre en compte les spécificités de l’affichage sur ce type d’outils, comme la taille de l’écran, la diversité des plates-formes, l’interaction limitée… ainsi que les contraintes imposées par le client pour lequel il travaille.

 

Outre de solides connaissances sur l’univers « mobile », le développeur d’applications doit maîtriser les normes en vigueur (HTML, W3C…) et des langages de programmation. De fortes compétences en mathématiques, notamment en algorithmes, géométrie et analyses, ainsi qu’une mise à jour constante de ces connaissances sont nécessaires.

Le développeur d’applications mobiles doit être capable de traduire en termes techniques les demandes de son client ou du chef de projet. D’un autre côté, il doit se montrer pédagogue pour expliquer ce qu’il aura réalisé aux non-spécialistes. Pour cela, il doit avoir le goût de l’échange et être une force de proposition.

Autonome et responsable, le développeur fait preuve de sens pratique et de rigueur. Il suit de près les évolutions technologiques du secteur mais aussi des tendances du marché pour rester concurrentiel.

Le consultant MOA est un professionnel de l’informatique et de la finance dont l’expérience est avérée. Il réfléchit sur des projets de création de système d’information, propose et développe des solutions d’intégration de progiciel.

Les interventions d’un consultant MOA (maître d’ouvrage) vont de la conception de la solution fonctionnelle à la mise en route du projet. Il doit avoir une maîtrise parfaite des techniques et méthodes de travail.

Missions réalisées au quotidien: analyser les besoins des utilisateurs, mettre en évidence les spécifications fonctionnelles, rédiger le cahier des charges, concevoir la solution fonctionnelle, conduire le projet, suivre les développements, former les utilisateurs, assurer la maintenance des applications.

Le consultant MOA exerce en tant que cadre d’entreprise. Ses prestations auprès des particuliers s’articuleront autour des activités ci-après: conception de l’architecture fonctionnelle d’un système d’information, mise en place des processus, rédaction de la documentation technique, modélisation et optimisation des processus de gestion, maintenance et révision des programmes, formation du personnel, scénarisation et exécution des tests…